Bon nombre de jeunes envisagent d’entrer dans le domaine de l’entrepreneuriat à l’issue de leur parcours académique. Les idées de projets s’accumulent, la volonté y est. Cependant, le manque de moyen financier pour démarrer le business constitue un obstacle pour certains d’entre eux. D’un autre côté, il y a ceux qui n’ont pas d’apport personnel à investir. Pas de panique ! Il est toujours possible de monter son entreprise en partant de zéro, même si cela s’avère plus difficile. Il suffit de suivre les conseils développés tout au long de cet article.
Choisir une activité plus facile à exercer
La première chose à faire quand on projette de monter une entreprise sans argent est d’identifier une activité à faibles besoins en investissement. Il en existe plusieurs, mais nous allons seulement en citer quelques-unes :
• la création d’une boutique en ligne ;
• les activités de services à la personne ;
• le freelance marketing ;
• la vente à domicile ;
• les activités artisanales telles que la peinture ou le portrait ;
• les prestations proposées à domicile : coiffure, esthétique, manucure, pédicure, dépannages divers… ;
• les prestations de photographe, vidéaste, webmaster, développeur freelance ;
• les activités intellectuelles de conseil ou de formation ;
• les activités libérales à domicile : psychologue, réflexologue, sophrologue, naturopathe, coach, magnétiseur… ;
• la consultance en freelance.
Suivre les étapes-clés nécessaires
Monter une entreprise quand on n’a que très peu de moyen n’est pas chose aisée. Il faut s’armer de patience et de courage et surtout adopter les bonnes stratégies. Ainsi, il faut nécessairement franchir quelques étapes pour obtenir les résultats attendus.
L’élaboration du business plan
La rédaction d’un business plan est une étape cruciale pour votre projet. En effet, ce document contient toutes les lignes directrices de votre future entreprise notamment les résultats de l’étude de marché, les risques, les bénéfices attendus, le mode de financement, le budget prévisionnel…
Le choix d’un statut juridique pour l’entreprise
Pour un entrepreneur qui désire exercer tout seul son activité, le statut d’auto-entrepreneur est fortement recommandé. En effet, cela lui permet de créer une entreprise sans avoir d’apport en capital social. Aussi, il peut bénéficier d’une inscription gratuite de son business au RCS.
En revanche, le statut SAS ou SARL est l’idéal si on veut créer l’entreprise à deux ou à plusieurs. Mais, il faut quand même noter que la constitution de celle-ci implique le paiement de frais compris entre 350 et 500 euros.
La recherche de financement
Vu que le but est de réduire à zéro l’investissement de départ, le financement dont on parle doit donc venir de l’extérieur.
• Les aides
Pour aider les futurs entrepreneurs, diverses aides à la création d’entreprise ont été mises en place par le Pole Emploi. Les chômeurs par exemple peuvent obtenir l’ARE (Aide au retour à l’emploi) ou l’ARCE (Aide à la reprise et à la création d’entreprise). Il existe également des aides sociales et fiscales destinées à alléger les coûts durant les premières années de création de l’entreprise. L’État, quant à lui, accompagne les entrepreneurs via la BPI (Banque Publique d’Investissement). Cet organisme fournit à ces derniers les tuyaux pour convaincre les banques d’accorder les prêts nécessaires au démarrage des activités.
• Le financement par les proches
Les membres de la famille et les amis seront d’une grande aide pour le lancement d’une entreprise à moindre coût. En effet, ils peuvent apporter un soutien matériel et financier sans contrepartie, ce qui amène à dire que ce type de financement est très avantageux.
• Le financement par les clients
La pré-vente des produits constitue un bon moyen de financer une entreprise. Celle-ci consiste à prendre un maximum de commandes pendant une durée fixe en demandant aux clients de verser un acompte. De ce processus découle un excédent de fonds de roulement permettant ainsi de continuer sereinement l’activité.
• Le financement par le public
Bon nombre de futurs entrepreneurs optent pour le financement participatif ou le crowdfunding afin de lancer leur entreprise. Il s’agit d’une récolte de fonds auprès du public. En contrepartie, les futurs clients pourront tester les produits ou les services.